L’approche de la fin d’année soulève à chaque fois la question des primes de fin d’année, et d’autant plus dans le contexte d’inflation actuel. En effet, il est fréquent qu’en entreprise, différentes primes soient versées aux salariés aux alentours du mois de décembre, pour différents motifs (Noël, 13ème mois, accord collectif, etc…).
Ainsi, un grand nombre de salariés se demandent s’ils bénéficieront d’une prime. Leur employeur est-il dans l’obligation de verser une telle prime, et sous quelle forme ? Réponses dans notre article !
Il faut savoir qu’une prime de fin d’année n’est pas, en tant que telle, définie ou encadrée par la législation. Il s’agit d’un terme par lequel on qualifie une prime versée au salarié prévue par un accord collectif, le contrat de travail, par usage ou encore par décision unilatérale de l’employeur.
Peuvent ainsi être qualifiées de « primes de fin d’année » :
Comme leur nom l’indique, les primes de fin d’année sont en général versées pendant la fin de l’année, le plus souvent au mois de décembre. Cependant, c’est la nature de la prime qui va définir sa période de versement.
Nature de la prime | Période de versement |
---|---|
Issue d’un accord collectif |
Fin d’année ou date précise prévue par l’accord |
Prévue par le contrat de travail | Fin d’année ou date précise prévue dans le contrat |
Versée par usage | Fin d’année ou date précise prévue par l’ouvrage |
Prime de Partage de la Valeur (Prime Macron) |
Versement entre le 1er juillet 2022 et le 31 décembre 2023, selon l’accord ou la décision unilatérale de l’employeur |
Versée par la CAF ou Pôle Emploi | Mi-décembre |
Comme les primes de fin d’années sont de différentes natures, leurs conditions d’éligibilité varient entre elles. Il en va de même pour leur caractère obligatoire.
Nature de la prime | Obligation de versement |
Bénéficiaire |
---|---|---|
Issue d’un accord collectif |
Oui | Tout salarié qui remplit les conditions prévues par l’accord |
Prévue par le contrat de travail |
Oui | Tout salarié dont le contrat prévoit une telle prime |
Versée par usage | Oui, sauf si le salarié dénonce l’usage |
Tout salarié pour lequel l’employeur verse de façon générale, constante et fixe, une prime à chaque fin d’année |
Prime de Partage de la Valeur (Prime Macron) |
Oui, si l’employeur met en place cette prime et que le salarié rempli les conditions prévues |
Tout salarié visé par l’accord ou la décision unilatérale de l’employeur mettant en place la prime |
Concernant la prime de Noël prévue par la CAF ou Pôle Emploi, le salarié peut toucher cette prime si, en novembre ou décembre, il touche le Revenu de Solidarité Active ou un des minima sociaux prévus pour pouvoir en bénéficier. Par exemple, si le salarié démissionne et qu’il touche par la suite le RSA ou des minima sociaux, il pourra être éligible au bénéfice de cette prime.
En cas de licenciement ou de démission, la question de l’éligibilité à une prime de fin d’année se pose également. Pour celles prévues par un accord collectif, le contrat de travail, l’usage ou une décision unilatérale de l’employeur, deux cas de figure sont possibles :
Etant donné que plusieurs primes de fin d’année existent, il est légitime de se questionner sur leur fiscalité et si celles-ci sont soumises, ou non, aux cotisations sociales. Dans tous les cas de figure, la prime doit apparaître sur le bulletin de paie du salarié.
Parmi les différentes primes, sont considérées comme des revenus d’activité, et par conséquent soumises à l’impôt sur le revenu :
La Prime de Partage de la Valeur quant à elle est défiscalisées jusqu’à 3000€, et jusqu’à 6000€ si l’entreprise a mis en place un accord d’intéressement ou de participation. Pour ce qui est de la prime de Noël versée par Pôle Emploi ou la CAF, celle-ci n’est pas soumises aux cotisations sociales et est exonérée d’impôt.
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