La rapide propagation du coronavirus (ou covid19) a eu de lourdes conséquences sur l’économie. En France, les entreprises et leurs salariés n’ont pas fait exception. Afin d’éviter un effet boule de neige aux conséquences trop lourdes, le Gouvernement a pris ses responsabilités et des mesures ont immédiatement été mises en place pour soutenir les entreprises.
Pour faire face à la deuxième vague de contamination, le chef de l’Etat a annoncé le 28 octobre 2020 le début d’un nouvel épisode de confinement. Dans ce contexte, il est possible que les mesures et aides mises en place pour les entreprises soient ajustées. En attendant plus de précisions de la part du Gouvernement, faisons le point sur les dispositifs qui existent actuellement.
Pour faire face à l’épidémie, le Gouvernement a décidé de mettre en place des mesures applicables immédiatement :
Les procédures sont également simplifiées pour :
Le ministre Bruno Le Maire a reconnu l’impact « sévère » du coronavirus sur l’économie. En plus des mesures d’aides prévues pour les entreprises, un plan de relance et une « relocalisation des chaînes de valeurs » ont été évoqués.
Les ruptures d’approvisionnement venant de Chine impactent lourdement les marchés. Par exemple le secteur de l’équipement automobile, où certaines pièces venaient à être produites uniquement dans des usines de Wuhan.
Une relocalisation permettrait que les « supply chains » soient mieux protégées, en priorité dans les secteurs de la santé de la pharmacie. A cela, le ministre a également appelé à « bâtir une mondialisation où les chaînes de valeur plus indépendantes » et à éviter « des déplacements inutiles alors même que certaines productions pourraient être faites à proximité ».
En effet, une relocalisation de l’économie favorisant des circuits plus courts pourrait au minimum permettre de réduire la pollution générée par l’acheminement sur de grandes distances. Elle permettra aussi sur le long terme de recréer des emplois dans les zones lourdement impactées par des politiques de délocalisation.
Pour les TPE, les indépendants et les micro-entrepreneurs avec un chiffre d’affaire annuel inférieur à 1 million d’€, une aide mensuelle a été versée dès avril 2020. Elle est d’un montant de 1500€ par mois. Pour calculer son éligibilité, il faut :
Cette aide aux entreprises est disponible sur simple déclaration. Elle sert à compenser la perte de CA liée à la cessation d’activité à cause de l’épidémie uniquement.
Dans leur publication du 10 juin 2020, les URSSAF ont confirmé deux nouveaux dispositifs pour venir en aide aux entreprises en difficulté.
Exonération partielle des cotisations patronales
Ce dispositif va concerner les entreprises de moins de 250 salariés des secteurs suivants, pour la période du 1er février au 31 mai 2020 :
Le dispositif concernera également les entreprises de moins de 10 salariés selon les conditions suivantes sur la période du 1er février au 30 avril 2020 :
Cette exonération porte sur les rémunérations versées aux salariés dans le champ d’application de la réduction Fillon concernant :
Aide au paiement des cotisations sociales
Les entreprises éligibles à l’exonération partielle pourront bénéficier d’une aide au paiement de leurs cotisations sociales à 20% des revenus d’activité déclarés par l’employeur pris en compte lors du calcul des cotisations selon les périodes indiquées plus haut.
Le 23 Juillet 2020, le Premier Ministre Jean Castex a présenté en détail le plan d’aide pour l’embauche des jeunes, initialement évoqué par Emmanuel Macron une dizaine de jours plus tôt. Ce plan d’aide à l’embauche, s’étalant sur 2020 et 2021, va concerner les jeunes de 25 ans ou moins pour tout contrat d’une durée d’au moins 3 mois.
L’exécutif a décidé d’inscrire cette aide à l’embauche dans les mesures de gestion de la crise du Covid-19. Ansi, une enveloppe d’environ 6,5 milliards d’euros sera affectée à un ensemble de mesures baptisé « Un jeune, une solution », qui s’ajoutera au 3,5 milliards déjà budgétés.
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