Comme tout employé du secteur privé, les salariés du bâtiment et de la construction ont le droit de bénéficier de titres de restaurant si leur employeur ne fournit pas les repas. Cependant, ils ont aussi droit à la prime panier comme stipulé sur les conventions collectives BTP. En gestion de la paye, il faut déduire la part du ticket restaurant payé par l’employeur du montant de la prime repas.
Quelles sont les conditions pour verser une prime panier BTP à un ouvrier ?
Pour que l’employeur soit redevable à son ouvrier de la prime de panier il faut obligatoirement que celui-ci soit en déplacement sur un chantier et que cela rende impossible son retour à son domicile pour déjeuner.
Si l’employeur fournit le repas à ses ouvriers gratuitement alors cette prime n’est pas due.
Oui si, comme pour les paniers, l’employeur ne fournit pas gratuitement de repas à ses ouvriers. Attention, car le traitement des tickets restaurant est assez spécifique. En effet l’employeur se voit alors prendre en charge la part patronale du ticket restaurant à laquelle il doit ajouter la différence avec le montant prévu par la convention collective des ouvriers du bâtiment de sa région.
Prenons l’exemple d’une convention collective régionale BTP qui prévoit une prime de panier de 9 euros, si le ticket restaurant a une valeur faciale de 8.50 euros et que la répartition de la prise en charges des tickets-restaurant est fixée à 40-60% par l’entreprise alors l’indemnité différentielle de panier sera de 9 – (8.50 x 60%) = 3.90 euros.
Attention à bien respecter les limites de prise en charges patronales pour les tickets restaurants, soit 5.54 euros en 2021.
Les tickets-restaurant étant intégralement non soumis aux cotisations sociales et fiscales (dans le respect des limites légales) ils sont donc très avantageux lorsque le salarié a opté pour l’abattement 10 % BTP.
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