Financement de la Sécurité sociale pour 2019 : la loi a été adoptée par l’Assemblée Nationale, le 3 décembre 2018. Une publication au Journal officiel est attendue pour que les mesures prévues soit définitives. Ci-dessous vous trouverez une synthèse des principaux points à prendre en compte en paie dès le 1er janvier 2019.
Le projet de loi de financement de la Sécurité Sociale (PLFSS) pour 2019 prévoit une extension de la réduction générale des cotisations patronales (l’ex réduction Fillon) en deux étapes, une à compter de 1er janvier 2019 et la suivante à partir du 1er octobre 2019.
Les cotisations de retraite complémentaire (en première étape), ainsi que celles d’assurance chômage (en deuxième étape) seront assimilés par la réduction Fillon.
Par conséquent, la réduction générale de cotisations « renforcée » sera plus favorable que d’autres aides à l’embauche existantes ce qui entraine leur disparition.
A partir du 1er janvier 2019, les dispositifs d’exonérations de cotisations sociales applicables dans les DOM (Guadeloupe, Martinique, Guyane, Réunion) seront révisés.
Afin de compenser la perte du CICE et du CITS, l’exonération spécifique accordée aux entreprises ultramarines sera renforcée. 2 barèmes d’allègements dégressifs, plus favorables que le droit commun, seront également créés. Le premier concerne les sociétés dont l’effectif est inférieur à 11 salariés, appartenant à certains secteurs d’activité (BTP, presse, etc.) où l’exonération sera totale jusqu’à 1,3 Smic, puis dégressive jusqu’à 2,2 Smic.
Ensuite, pour le barème suivant, spécifiques aux entreprises de moins de 250 salariés, plus favorable pour certains secteurs prioritaires (comme l’environnement, l’agriculture, la pêche, l’industrie etc), l’exonération des cotisations sera totale jusqu’à 1,7 Smic, puis dégressive jusqu’à 2,7 Smic.
Dans le secteur privé, à partir du 1er janvier 2019, l’exonération des cotisations patronales attachée aux contrats d’apprentissage sera supprimée (l’employeur pourrait toutefois appliquer les allégements généraux). Plus exactement, la rémunération de l’apprenti bénéficiera de la réduction générale de cotisations sociales patronales « renforcée », ainsi que d’une exonération plafonnée des cotisations sociales salariales (le plafond reste d’être fixé par décret). Le calcul des cotisations sera effectué sur une assiette réelle et non plus une assiette forfaitaire de rémunération (abattue de 11% du SMIC). En ce qui concerne le secteur public, le dispositif actuel restera inchangé.
Le dispositif d’exonération de cotisations sociales patronales applicable sur la rémunération des aides à domicile auprès de publics « dits fragiles », embauchées par des structures d’aide à domicile de droit privé, pour qu’il reste « plus favorable » que le régime de droit commun a été modifié par la loi de financement de la Sécurité Sociale. A compter de l’année prochaine, l’exonération sera appliquée non seulement aux cotisations patronales de Sécurité sociale, mais couvrira en plus, le FNAL, l’AGIRC-ARRCO, l’assurance chômage, une fraction du taux de cotisation AT/MP, la contribution solidarité autonomie (CSA). L’exonération totale sera plafonnée à 1,2 Smic puis dégressive jusqu’à 1,6 Smic.
A compter de 1er janvier 2019, l’exonération spécifique sur certains contrats de professionnalisation (par exemple ceux conclus avec des demandeurs d’emploi de 45 ans et plus) devrait être supprimé.
Compte tenu du renforcement de l’allégement général de cotisations sociales patronales, le dispositif d’exonération de cotisations sociales patronales pour l’emploi de travailleurs occasionnels et de demandeurs d’emploi (TO-DE) devrait être également supprimé. Toutefois, le dispositif sera maintenu jusqu’en 2020 avec une l’exonération totale jusqu’à 1,2 Smic, puis dégressive jusqu’à 1,6 Smic. La rémunération des travailleurs occasionnels du secteur agricole sera donc éligible au dispositif de droit commun qu’à partir de 1er janvier 2021.
En outre, en cas de divergence d’interprétations entre organismes concernant l’application de l’exonération « aides à domicile » et « DOM », la procédure d’arbitrage de l’Acoss restera également ouverte.
L’année 2024 marque plusieurs changement au sein des entreprises et ca des le 1er janvier. Passons en revue les changements majeurs pour les entreprises en 2024. AUGMENTATION DU SMIC Le montant du SMIC a été revalorisé depuis le 1er janvier 2024. Désormais, il s’élève à 1766,92 € bruts par mois pour 35 heures de travail […]
Sur les bulletins de paie des salariés, on retrouve les calculs des différentes cotisations salariales et patronales relevant de l’URSSAF couvrant les différents risques auxquels pourrait faire face un jour le cotisant. Les taux de ces cotisations et contributions sociales peuvent être sujets à des évolutions chaque année. Passons en revue les différentes charges sociales […]
La réduction générale de cotisations patronales (ex-réduction Fillon) permet aux employeurs de bénéficier d’une réduction des cotisations patronales collectées par l’Urssaf. Le paramétrage du dispositif entré en vigueur le 1er janvier 2024 a été modifié par le décret n° 2023-1329 du 29 décembre 2023 (JO du 30). Suite aux revalorisations du SMIC au 1er janvier […]
L’année 2024 marque plusieurs changement au sein des entreprises et ca des le 1er janvier. Passons en revue les changements majeurs pour les entreprises en 2024. AUGMENTATION DU SMIC Le montant du SMIC a été revalorisé depuis le 1er janvier 2024. Désormais, il s’élève à 1766,92 € bruts par mois pour 35 heures de travail […]
Sur les bulletins de paie des salariés, on retrouve les calculs des différentes cotisations salariales et patronales relevant de l’URSSAF couvrant les différents risques auxquels pourrait faire face un jour le cotisant. Les taux de ces cotisations et contributions sociales peuvent être sujets à des évolutions chaque année. Passons en revue les différentes charges sociales […]
La réduction générale de cotisations patronales (ex-réduction Fillon) permet aux employeurs de bénéficier d’une réduction des cotisations patronales collectées par l’Urssaf. Le paramétrage du dispositif entré en vigueur le 1er janvier 2024 a été modifié par le décret n° 2023-1329 du 29 décembre 2023 (JO du 30). Suite aux revalorisations du SMIC au 1er janvier […]