Rue de la Paye

SMIC : définition et application

Définition SMIC

Le Smic (Salaire minimum interprofessionnel de croissance) est un seuil de salaire minimum en dessous duquel aucun salarié ne peut être payé, sauf exceptions (mineur salarié, salaire d’un apprenti, etc.). Tout employeur a donc l’obligation de payer à son salarié un salaire au moins égal au Smic.

L’application du SMIC est régie par les articles L 414-1 et L 141-1 du Code du travail. Il est applicable de manière égale en France métropolitaine, dans les départements et régions d’outre-mer et dans la collectivité territoriale de St-Pierre et Miquelon. Le SMIC est réévalué au minimum tous les 1er janvier.

Montant du SMIC

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Histoire du SMIC

Son ancêtre, le SMIG (Salaire minimum garanti) a été institué par la loi du 11 février 1950 pour lutter contre pauvreté et relancer la consommation. Son montant était différent à Paris et en province, il existait aussi des exceptions pour les salariés agricoles et les territoires d’outremer. Son augmentation était indexée sur les prix.

Revalorisation du SMIC

La loi du 2 janvier 1970 transforme le SMIG en SMIC (Salaire minimum interprofessionnel de croissance) avec comme principale différence l’indexation de sa revalorisation sur la moitié de l’augmentation du pouvoir d’achat du salaire horaire de base ouvrier (SHBO). il peut aussi bénéficier de « coups de pouce » de la part du gouvernement. De plus, si l’inflation constatée entre le 1er janvier et le dernier mois connu (N-1) dépasse 2 %, le SMIC est automatiquement réévalué au mois N+1 du pourcentage de cette inflation. Il s’est progressivement unifié et couvre de manière égale l’ensemble des salariés français de plus de 18 ans avec une décote pour ceux de Mayotte.

Les conventions collectives proposent également des niveaux de salaire minimum en fonction de l’emploi occupé. Si leurs conditions sont plus favorables que le SMIC, elles doivent être appliquées.

Exceptions au SMIC