Qu’est-ce que c’est la GPEC ?
La GPEC (Gestion prévisionnelle des emplois et des compétences) est une stratégie globale de gestion des ressources humaines s’occupant du recrutement, de l’évaluation des compétences et des performances, de la gestion des carrières ainsi que de la formation professionnelle.
Elle a comme objectif l’analyse et la description des divers avenirs possibles de l’entreprise afin d’anticiper et d’éclairer les décisions concernant les ressources humaines.
En anglais, la GPEC porte le nom de « Human Resource Planning » (HRP) ou « Manpower planning » ou encore « Strategic workforce planning ».
GPEC appliquée dans les entreprises
Le Code du travail français impose depuis 2005 une obligation de négocier la GPEC avec les partenaires sociaux tous les 3 ans. Cette négociation triennale s’applique aux entreprises avec un effectif supérieur aux 300 salariés ainsi qu’aux entreprises de dimension communautaire employant au moins 150 salariés.
Une étape importante de la mise en place d’une GPEC consiste en la réalisation d’une cartographie des compétences, des métiers et des outils utilisés dans la gestion des ressources humaines.
Ensuite, pour anticiper les futurs besoins de l’entreprise, il faut réaliser une projection des emplois et des compétences actuels et mettre en œuvre les outils de la gestion des ressources humaines pour réduire les écarts existants. Afin d’encourager une adhésion forte à la GPEC il faut aussi renforcer la communication interne entre les salariés et les managers.
GPEC : aide de l’Etat pour la mise en œuvre
Via les actions de la GPEC, les entreprises rencontrant des difficultés économiques pouvant conduire à des licenciements auront la possibilité d’obtenir une aide à l’élaboration d’un diagnostic et d’un plan de redressement. L’aide accordé par le gouvernement consiste en une exonération des indemnités de départ volontaire dans la limite de 4 fois le plafond de la sécurité sociale.
Pour élaborer un plan GPEC, l’Etat accorde ainsi des aides financières aux entreprises de moins de 300 salariés. Ces indemnités sont versées à condition que les employés aient retrouvé un emploi stable, ou crée ou repris une entreprise.