Rue de la Paye

Le conseil d’entreprise : mise en place et fonctionnement

conseil d'entreprise

La fusion des délégués du personnel avec le comité d’entreprise et le CHSCT en une nouvelle instance unique porte le nom de comité social et économique (CSE). Le Conseil d’entreprise a les mêmes fonctions que le CSE augmenté de la capacité de négocier et conclure un accord collectif en lieu et place des délégués syndicaux.

LE CONSEIL D’ENTREPRISE : DÉFINITION ET FONCTIONNEMENT

S’il est institué, le conseil d’entreprise se substitue au CSE. Il peut donc être mis en place dans les entreprises d’au moins 11 salariés qu’ils aient ou non un délégué syndical. Il peut aussi être déployé dans les entreprises appartenant à une unité économique et sociale (UES).

La principale différence avec le CSE est que le conseil d’entreprise a la capacité de négocier un accord collectif. Étant un dérivé du CSE, il ne pourra être créé qu’une fois le CSE opérationnel.
Le champ de décisions qui demanderont un avis conforme du conseil d’entreprise est défini dans l’accord qui l’institut. Une fois créé, le conseil d’entreprise exerce l’ensemble des attributions du CSE et devient seul compétent pour négocier, conclure et réviser les accords d’entreprise ou d’établissement.

La validité d’un accord d’entreprise ou d’établissement conclu par le conseil d’entreprise est subordonnée à sa signature, soit par la majorité des membres titulaires élus du conseil, soit par un ou plusieurs membres titulaires ayant recueilli plus de 50 % des suffrages exprimés lors des dernières élections professionnelles (au 1er tour pour les élus du 1er tour et au 2ème tour pour les élus du 2ème tour).

Le conseil économique offre donc un pouvoir de codécision sur certains sujets à ses membres élus.

MISE EN PLACE DU CONSEIL D’ENTREPRISE ET COMPÉTENCES

Le conseil d’entreprise est conclu pour une durée indéterminée et sa mise en place prévoit les modalités de négociation au niveau des établissements, la liste des thèmes soumis à l’avis conforme du conseil d’entreprise ainsi que le nombre d’heures de délégation des élus du conseil d’entreprise qui participent aux négociations. Elles s’ajoutent à celles dont il bénéficie en sa qualité de membre du CSE est ne peut être inférieur à :