Le 1er février 2000, la Loi Aubry passait la durée légale du temps de travail à 35 heures dans les entreprises de plus de 20 salariés. Depuis sa mise en place, cette loi a toujours suscité des critiques, mais n’a jamais été supprimée. Son dispositif a cependant été sujet à plusieurs aménagements.
20 après la mise en place des 35 heures, cette loi alimente toujours le débat. Pourtant, les 35 heures ne sont qu’une durée légale de travail, pas une durée effective. Cette durée n’affecte pas non plus les indépendants, les artisans ou encore les professions libérales.
Les cadres et les salariés en forfait jour ne sont pas non plus concernés par les 35 heures : leur temps de travail n’est pas décompté en heures, mais en jours de travail sur l’année. Par exemple, 40% des cadres travaillent plus de 40 heures par semaine, et 24% plus de 45 heures par semaine.
L’Insee s’est également penché sur l’évolution du temps de travail : actuellement, plus de la moitié des salariés à temps plein travailleraient plus de 35 heures par semaine.
Les 35 heures, depuis 20 ans, ont été assouplies, contournées, aménagées,… mais jamais supprimées. Bien qu’en 20 ans aucun gouvernement n’aie osé revenir sur les 35 heures, c’est dès 2003 que la loi a été aménagée :
Un nouvel aménagement est appliqué en 2013 : les accords de maintien dans l’emploi permettent aux entreprises en difficulté d’augmenter provisoirement le temps de travail de leurs salariés.
La loi Travail (ou loi El Khomri) de 2016 vient étendre le forfait jour aux PME. En 2017, les ordonnances sur le Code du Travail viennent assouplir un peu plus les modalités pour modifier le temps de travail.
L’épidémie de coronavirus de 2020 a également impacté les 35 heures : en effet, l’ordonnance du 25 mars 2020 prévoit la possibilité de déroger temporairement et exceptionnellement à la durée maximale de temps de travail. Cette dérogation s’applique jusqu’au 31 décembre 2020.
La Réduction du Temps de Travail (ou RTT) est un dispositif qui permet d’attribuer des demi-journées, voire des journées entières, de repos à un salarié qui travaille plus que 35 heures par semaine.
Le bénéfice des RTT est fixé par convention ou accord. L’accord fixe également les conditions pour cumuler les RTT :
Un salarié qui bénéficie de RTT est rémunéré dans les conditions habituelles, son salaire est maintenu. Au-delà de 39 heures de travail hebdomadaire, ces heures sont rémunérées comme des heures supplémentaires.
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