Conformément aux ordonnances Macron du 22 septembre 2017, à partir du 1er janvier 2020, toute entreprise comptant au moins 11 salariés doit mettre en place un Comité Social et Économique (CSE).
Cette transition vers le CSE pouvant parfois demander beaucoup de temps à l’entreprise, une période transitoire est accordée à celle-ci pour qu’elle puisse mettre en place son CSE dans les meilleures conditions et dans les délais impartis.
Rappel :
La mise en place du CSE doit avoir lieu au terme des mandats des différents représentants du personnel actuellement en poste.
Cependant, en cas de non mise en place du CSE, l’employeur se met en infraction. On parlera alors de délit d’entrave au CSE. Comment se constitue ce délit ? Quelles sont les sanctions encourues ? Réponses dans notre article.
Selon le service public, le délit d’entrave est « l’infraction d’un employeur qui porte atteinte à la mise en place et au bon déroulement de la mission des représentants du personnel et à l’exercice du droit syndical. ».
On parle de manière générale de l’action ou l’omission qui porte une atteinte à un représentant du personnel, à une institution de représentants du personnel, ou à l’exercice du droit syndical.
Le délit d’entrave au CSE possède la même valeur juridique que le délit d’entrave au CE ou au CHSCT. Toutefois, étant donné le champ d’action plus chargé du CSE, les possibilités de délit d’entrave à ce-dernier sont plus nombreuses.
Pour évoquer un délit d’entrave, trois éléments doivent être présents :
En cas de constat d’un délit d’entrave, plusieurs cas de figures sont possibles pour engager une procédure :
Il est également possible de contacter directement le Procureur de la République, mais cette méthode n’est que peu recommandée et n’aboutira que rarement.
Le Code du Travail stipule que « le fait d’apporter une entrave soit à la constitution d’un CSE […] soit à la libre désignation de leurs membres, notamment par la méconnaissance des article L.2314-1 à L.2314-9 est puni d’un emprisonnement d’un an et d’une amende de 7500€ » (art. L.2317-1 du Code du Travail).
En plus de cette sanction, il est possible que l’entreprise subisse, selon l’ampleur du délit :
Le texte précise également que le fait « d’apporter une entrave » au CSE concernant « son fonctionnement régulier est puni d’une amende de 7500€ ». De ce fait, il existe plusieurs motifs qui, à posteriori de la constitution du CSE, peuvent constituer un délit d’entrave :
La période d’essai permet à l’employeur d’évaluer les capacités du salarié à remplir ses fonctions et au salarié de se rendre compte si le poste lui convient. Cette première phase du contrat de travail n’est pas obligatoire. Pour être applicable, elle doit être inscrite dans le contrat de travail ou la lettre d’engagement. Sa durée […]
Qui dit « fin des vacances d’été », dit forcément « rentrée scolaire ». Que ce soit pour les enfants ou les parents, la rentrée est un évènement important qui demande du temps. Il se peut que certains de vos salariés doivent préparer la rentrée scolaire de leur enfant. Bien que rien ne vous oblige, […]
Il est possible pour un employeur ou son salarié de mettre fin à un contrat à durée indéterminée en s’engageant dans une procédure amiable : la rupture conventionnelle. Cette procédure ne constitue ni un licenciement, ni une démission. Il s’agît d’un mode de départ qui permet à l’employeur de rompre le contrat de travail d’un […]
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