Dans de nombreux cas de figure autour d’un grand nombre de thématiques, l’employeur a pour obligation de consulter le CSE de l’entreprise. Une consultation du CSE est différente d’une simple information de ce dernier. Dans quelles situations l’employeur doit consulter son CSE ? Sous quels délais ce-dernier rend-t-il son avis ?
Dans un grand nombre de situations, l’employeur doit informer ou consulter le CSE. La différence entre l’information et la consultation est que, dans le second cas, le CSE rendra un avis favorable ou non à l’initiative de l’employeur.
Si l’employeur est simplement tenu d’informer le CSE, il devra lui transmettre tous les renseignements et documents nécessaires au traitement du sujet. Le CSE informé n’a pas à émettre un avis, mais peut évidemment exprimer son opinion comme le veut la liberté d’expression de celui-ci.
Dans le cas d’une consultation du CSE, l’employeur transmet aussi tous les documents nécessaires à l’étude du sujet. Suite à cette étude, le CSE rendra un avis motivé, qu’il pourra accompagner de questions pour éclaircir certains aspects du sujet.
L’avis rendu par le CSE ne lie pas l’employeur dans le cas général : ce-dernier peut très bien prendre une décision contraire à l’avis du CSE sans que cela ne constitue un manquement de sa part, sauf cas particuliers où l’avis conforme à celui du CSE sera obligatoire.
Pour que la consultation du CSE soit valide, celui-ci doit avoir accès à toutes les informations nécessaires pour étudier et émettre un avis sur le sujet pour lequel il est consulté.
Pour cela, l’employeur doit obligatoirement mettre à disposition du CSE une Base de Données Économique et Sociale (BDES). Cette base de données regroupe toutes les informations nécessaires aux consultations récurrentes du CSE. Le contenu de la BDES et son architecture peuvent être négociés par accord collectif. A défaut, le contenu est celui prévu par la loi.
A savoir :
La mise en place d’une BDES est obligatoire pour les entreprises d’au moins 50 salariés.
Le CSE a également pour devoir de conserver toutes les informations qui lui sont transmises, car elles permettent l’étude comparative avec les données des années précédentes et à venir.
Lorsque l’employeur consulte le CSE, il doit lui laisser le temps nécessaire pour étudier le sujet et ainsi rendre un avis valable. Ce délai permettra au comité :
La durée du délai est définie par accord collectif. A défaut, le délai prévu par la loi est d’un mois, et court à compter de la date où les informations ont été mises à disposition.
Après écoulement du délai, si le CSE n’a pas rendu son avis dans les temps, il est considéré comme consulté et ayant rendu un avis négatif. En cas d’intervention d’experts, le délai est prolongé.
Les consultations du CSE peuvent se distinguer en 2 grandes catégories :
Les consultations récurrentes gravitent autour de plusieurs thématiques, à savoir :
Sauf disposition prévue dans un accord collectif, l’employeur doit consulter le CSE chaque année sur ces thématiques.
Sur certains sujets, l’employeur doit obligatoirement consulter le CSE de manière ponctuelle avant de prendre une décision. Ce sera le cas pour les décisions concernant :
A chaque fois que l’employeur prévoit de consulter le CSE pour une décision sur un de ces sujets, il devra au préalable en informer le comité et le consulter. Un accord d’entreprise peut définir les modalités de consultations. Il peut également prévoir la possibilité pour le CSE d’émettre un avis unique portant sur tous les thèmes soumis à consultation.
Si l’employeur ne respecte pas son obligation de consultation, il commet un délit d’entrave et pourra être condamné à 7 500€ d’amende.
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